mercredi 6 janvier 2016

De commerciale à pâtissière!

Voilà il y a un moment que je réfléchis à cet article, un article qui prouvera que tout est possible si on s'accroche un peu et qu'avec un peu de travail et de volonté on peut tout réaliser :) 

Avant la pâtisserie
    Voici mon histoire: Je suis donc titulaire d'un BAC+2 technique de commercialisation, je travail ensuite dans l'immobilier, puis dans une salle de sport... Bref vous l'aurez compris, me voilà bien partie pour passer ma vie comme commerciale peu importe le domaine.
    Et puis un matin je commence à faire des gâteaux, à 22ans, moi qui ne passe jamais plus de 15min dans la cuisine, professionnelle de la boite de conserve et des steaks hachés trop cuits. Je commence avec des gâteaux aux yaourts, les cookies, et puis je commence à vouloir tester toutes les recettes que je trouve sur le net! Vous aurez compris que la pâtisserie, ça m'est vraiment tombé sur le coin du nez pour parler poliment. Plus une journée sans pensée à mon prochain gâteau!
    Moins d'un an après je me dis que franchement, je me ferai bien payer pour faire ça toute la journée, parce que à ce rythmes là, moi et ma famille on sera bientôt obèse!

    Je me met en tête de passer le CAP en candidat libre et je prépare cet examen à la maison : bonjour les crises de nerfs sur les croissants raplapla, la brioches qui ne poussent pas et des fournées d'éclairs jetées à la poubelle. Mais je lâche rien, j’apprends: internet, les livres, et surtout j'essaie encore et encore.
Je me pointe donc comme une fleur à l'examen : oui j'ose me pointer à un examen que j'ai préparer sans patron ni professeur, donc ça en fait grimacer certains et en impressionne d'autres...

Et puis voilà, j'ai mon CAP... et la possibilité de continuer en mention "pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glacerie". Faut l'avouer, rien que le titre, ça en jette! mais ça signifie aussi devenir pâtissière, tout le temps, TOUS LES JOURS, mais bon puisque je suis lancée...

Et c'est comment d'être pâtissière?
Oui parce que avant de se lancer dans l'aventure il faut bien se dire que TOUT va changer. Certes les ingrédients sont les mêmes, mais les quantités?? le sac de farine ne fait plus 1kg, mais 25kg. Votre cuve de batteur au travail pourra contenir 20l de crème, et vos casserole pèseront facilement une bonne quinzaine de kilo. Vous ne préparez plus 6 gâteaux individuels pour vos invités, mais probablement 200... Et oui fini la dinette! Et puis on piétine beaucoup, et on court beaucoup aussi d'ailleurs.

Ensuite il y a les horaires, on se lève tous les jours à 4h du matin (plus ou moins selon les heures d'embauches évidemment) et on travail le weekend. Franchement il y a des jours ou on ne fait pas attention, et y'a des jours ou pu*** ça fait c*** hein.  Bref on vit en décalé, un peu comme dans un autre monde, il y a nous et puis les autres (oui oui c'est vraiment l'impression que j'ai désolée ahah), on sort moins et on fait beaucoup la sieste (même beaucoup beaucoup).
Ah oui, j'allais oublier, faite aussi une croix sur Noël, vous ne fêterez PLUS JAMAIS Noël comme avant (et bonjour les journées de 15h :) )

Donc certes on à nos après midi, on peut en profiter oui, mais ne vous voilez pas la face, de longues heures de comatage dans le canapé vous attende :)
Bref j'ai l'air de m'apitoyer mais ce n'est pas le cas du tout, d'ailleurs je savais tout ça avant de devenir pâtissière, mais je reconnais que je n'avais franchement aucune idée du "comment on le vit en vrai", alors je me suis dit que si j'essayais pas, et bah je le saurais jamais.
Dépeint comme ça, je me rend compte que je pourrais en decourager plus d'un mais en réalité c'est un rythmes de vie, le corps s'habitue aux charges, et a la fatigue... et puis a chaque metier ses inconvénients vous savez... ce ne sont que des details a partir du moment ou vous êtes heureux de faire ce que vous faîtes!

Donc oui ce n'est pas facile tous les jours je dois le reconnaitre, mais j'aime profondément mon métier, j'aime travailler les matières, les assemblés, créer et j'aime la satisfaction de finaliser un gâteau pour ensuite voir le visage des clients quand je les dispose en vitrine. Je sais que j'ai trouvé ma voie, et j’espère un jour prochain ouvrir ma propre boutique!

Voilà la seule conclusion que j'ai à donné est que si vous en avez envie, faite le!  
Lancez vous, il vaut mieux vivre avec le regret de s'être trompé que celui de n'avoir jamais essayé!







Des exemples de mon évolution, voilà: ce que vous n'arrivez pas aujourd'hui ne signifie pas que vous n'y arriverez pas demain. On apprend toujours de ses erreurs!

1 commentaire:

  1. Lol ça me rappelle plein de souvenirs ! Moi aussi je me suis lancée tard dans la pâtisserie avec un CAP à 28 ans. C'est cool, je vois que tu as enchainé avec la mention et maintenant le BTM ? J'aurais adoré le faire mais ça coûte vraiment cher quand on est stagiaire et pas apprenti ! En tout cas c'est sympa de suivre tes aventures.

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